Burkina Faso : l’UE et le Maroc proposent leur aide pour le sauvetage de 8 mineurs coincés depuis plus de 20 jours
L’Union européenne (UE) et le Maroc ont proposé leur aide au Burkina Faso dans le cadre des opérations de recherche de 8 mineurs toujours coincés dans les galeries de la mine souterraine de zinc de Perkoa (Centre-ouest) depuis le 16 avril suite à des inondations, a annoncé dimanche matin, le Service d’information du gouvernement (SIG).
La même source précise que les opérations de sauvetage des mineurs bloqués dans les sous-sols continuent sous la supervision des ministres Jean Alphonse Somé en charge des Mines et carrières et Bassolma Bazié de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.
Les deux ministres ont dirigé samedi à Réo dans le Sanguié (Centre-ouest) la réunion quotidienne du comité provincial de la gestion de la crise. Ils se sont ensuite déportés sur le site de la mine pour constater de visu l’évolution des travaux de pompage des eaux d’inondation.
« Il y a des avancées significatives dans les travaux de recherche des mineurs coincés dans les sous-sols de la mine de zinc », a affirmé le directeur général de la société canadienne Nantou Mining exploitant la mine de zinc de Perkoa Hein Frey devant la délégation gouvernementale.
Il a souligné que la chambre de refuge où pourraient se trouver les huit (8) mineurs est à une profondeur de 580 mètres. Quant aux opérations de vidange des eaux, elles sont à un niveau de 550 mètres à la date du 7 mai 2022, selon les techniciens.
« L’évacuation des eaux est passée à une vitesse supérieure grâce à l’installation de deux pompes supplémentaires plus performantes. Ces appareils en provenance du Ghana étaient très attendus », a assuré le gouvernement. « Aucun effort n’est de trop », a pour sa déclaré le ministre des Mines et des carrières Jean Alphonse Somé qui a annoncé l’arrivée dans les prochaines heures d’autres appareils de pompage venant d’Afrique du Sud. Les mineurs toujours introuvables sont six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien.
Dimanche dernier, à l’occasion de la fête du travail, le Premier ministre burkinabè Albert Ouédraogo a effectué une visite sur le site où il a annoncé que la responsabilité des propriétaires de la mine est engagée dans ce drame. Il a soutenu qu’une enquête a été ouverte et que des mesures conservatoires ont été prises notamment l’interdiction aux responsables de la mine de quitter le pays.
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