Franceville : Un gabonais de 19 ans reçoit une balle en pleine tête après une partie de chasse avec son père
Un jeune gabonais de 19 ans a été tué ce dimanche 3 juillet 2022 en revenant d’une partie de chasse avec son père à Franceville (Haut-Ogooué). C’est ce que rapportent ce lundi nos confrères de l’Agence gabonaise de presse.
L’incident a eu lieu à quelques kilomètres du quartier Djaka, dans le 2e arrondissement de la commune de Franceville. Guy Daris Ofudu, gabonais âgé de 19 ans et élève au Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de M’vengué, a reçu une balle en pleine tête de la part d’un chasseur qui aurait pris la poutre d’escampette. L’infortuné a été mortellement touché alors qu’il revenait d’une partie de chasse avec son père.
Le père, Rufin Ofudu, a indiqué qu’il serait allé à la chasse avec son fils dans la nuit. Après avoir tué une gazelle, ils étaient sur le chemin de retour aux environs de 3h du matin. C’est à ce moment qu’ils auraient aperçu une lumière qui faisait penser à une torche.
Se rendant compte que c’est un autre chasseur, ils vont lui faire signe et l’informer qu’ils sont également des chasseurs. Malheureusement, et contre toute attente, le prétendu chasseur va s’arrêter à 5 mètres d’eux, pointer l’arme et tirer sur le fils. Le jeune homme aurait couru sur une distance de 35 mètres avant de s’écrouler.
Voyant son fils touché, le père va rappliquer et tirer à son tour sur le chasseur, mais il va le rater. Il va par la suite se battre avec le chasseur et lui assener un coup avec le manche du fusil. Le prétendu tireur va réussir à se dégager et s’enfuir, toujours selon le récit du géniteur.
Ce dernier va alors aller s’enquérir de la situation de son fils qu’il va trouver inerte, sans vie, avec la tête partiellement amochée. Il va par la suite appeler sa compagne, mère de l’enfant, et c’est cette dernière qui va signaler l’incident au chef du quartier et au commissariat de police.
Sitôt informé, le procureur de la République s’est rendu sur les lieux pour le constat, accompagné de la police judiciaire. Par ailleurs, de source digne de foi, le récit du père comporterait beaucoup de zones d’ombre et d’incohérences. Pour des raisons d’enquête, il est gardé dans les locaux de la police judiciaire afin de faire la lumière sur toute cette affaire.
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