DGBFIP : les raisons de la suspension du frère zélé du président de la transition du Gabon

Un détournement systématique et bien organisé

Aurélien Mintsa Mi Nguema est accusé d’avoir créé plusieurs ONG et PME avec de l’argent public. En seulement huit mois, ce sont 32 milliards de francs CFA qui auraient été détournés. Parmi les abus signalés, il aurait offert une voiture de 100 millions de francs CFA à son chargé de mission, chargé de lui trouver des jeunes filles pour des soirées débauchées à la Pointe Denis. 

Le scandale prend une dimension encore plus dramatique lorsqu’on considère que Mintsa Mi Nguema est le propre frère du Président de la Transition. Ce détournement de fonds, assimilé à une forme de coup d’État financier, menace de ternir gravement l’image de Brice Clotaire Oligui Nguema, surnommé « SNARPE » par ses amis dans les années 80 à Ngouoni.

Un contexte judiciaire déjà lourd

Ce scandale éclate alors que le Gabon est déjà secoué par plusieurs affaires judiciaires impliquant des figures politiques influentes comme Noureddine Bongo, Yan Ghislain Ngoulou, et les enfants Osseni. Les Gabonais, impatients de voir la réaction du Président face à cette affaire rocambolesque, craignent que ce nouveau scandale n’aggrave la situation déjà délicate du pays.

La population gabonaise attend avec impatience la décision de Brice Clotaire Oligui Nguema. La gravité des accusations portées contre son demi-frère place le Président de la Transition dans une situation délicate. Une réaction forte et rapide est attendue pour restaurer la confiance des citoyens et montrer que nul n’est au-dessus des lois, même au sommet de l’État.

Le Gabon traverse une période tumultueuse où la transparence et la justice sont plus que jamais nécessaires pour assurer un avenir stable et prospère.