La lumière jouerait un rôle dans la survenue du diabète de type 2, selon une étude
Le diabète de type 2, souvent associé à un manque d’activité physique et à une alimentation riche en sucre, pourrait également être influencé par la manière dont nous dormons. Une étude menée par l’université de Melbourne en Australie a révélé qu’une exposition à la lumière nocturne, qu’elle soit issue des écrans de téléphone, d’ordinateur, ou des éclairages urbains, augmenterait le risque de développer un diabète de type 2 de 29 %.
La lumière nocturne et les rythmes circadiens
Les chercheurs expliquent que la lumière nocturne perturbe les rythmes circadiens, ce qui constitue un facteur de risque pour le diabète de type 2. « La lumière nocturne perturbe les rythmes circadiens, et la perturbation circadienne est un facteur de risque de diabète de type 2 », précisent les auteurs de l’étude. En d’autres termes, l’exposition à la lumière durant la nuit interfère avec notre horloge biologique, augmentant ainsi le risque de cette maladie.
Une étude approfondie sur les habitudes lumineuses
Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont demandé à 84 790 participants de porter un capteur de lumière durant une semaine, permettant de mesurer leur exposition à la lumière de jour comme de nuit. Les chercheurs ont analysé 13 millions d’heures de données provenant de ces dispositifs. L’étude a évalué le risque de diabète de type 2 en tenant compte de plusieurs variables, telles que la lumière diurne et nocturne, la phase circadienne, l’amplitude circadienne, ainsi que des facteurs socio-économiques et du mode de vie sur une période de huit ans.
Une recommandation simple et efficace
Les résultats montrent que le risque de diabète de type 2 était plus élevé chez les personnes exposées à une lumière nocturne intense et celles dont les modes d’éclairage perturbent les rythmes circadiens. « Éviter la lumière la nuit pourrait être une recommandation simple et rentable permettant de réduire le risque de diabète, même chez les personnes présentant un risque génétique élevé », concluent les chercheurs. Cette recommandation pourrait représenter une stratégie de prévention efficace et facile à mettre en œuvre pour diminuer l’incidence du diabète de type 2.
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