La très grande influence néfaste de la corruption sur la justice gabonaise

Publié le Par La rédaction d’LBVnews - Mis à jour :

À la veille du dialogue national, Rekoula Bernard Christian, un compatriote gabonais, a tiré la sonnette d’alarme sur les liens étroits entre certains magistrats et les milieux mafieux, notamment au sein du parquet. Ce cri d’alerte s’est illustré lors d’un direct où, après s’être fait arnaquer dans une affaire de voiture, Christian a montré comment un procureur, contacté par l’arnaqueur, a tenté de l’intimider en public. Cet incident est malheureusement emblématique d’un phénomène plus vaste qui gangrène la justice gabonaise.

Un système judiciaire miné par l’affairisme

Les mésaventures de Christian ne sont pas isolées. Des milliers de Gabonais sont victimes de cette collusion entre justice et mafia. Dans la nuit du 13 juin 2024, à Bikele Nzong, plus de cinq véhicules appartenant à des compatriotes ont été vandalisés par des inconnus. Les investigations de la Direction de la Sûreté Urbaine ont conduit à l’arrestation de trois Nigérians à l’ex-gare routière, tous impliqués dans un vaste réseau de trafic de pièces détachées et de vols de véhicules. Malgré leur mise en garde à vue, ces individus continuent de narguer les plaignants et les enquêteurs, se vantant de leur protection par certaines autorités judiciaires.

La justice prise en otage

Ces individus, qui opèrent impunément dans Libreville, sont apparemment protégés par des magistrats corrompus. Leur confiance en une libération rapide par un procureur complice soulève des questions alarmantes sur l’intégrité du système judiciaire. De plus, ces électriciens et mécaniciens, bien connus des services de la DGR et de la DGSS pour des faits similaires, restent inexplicablement en liberté. Cette situation met en lumière la nécessité urgente d’un nettoyage en profondeur du système judiciaire pour restaurer la confiance des citoyens.

L’appel à une justice équitable

Pour garantir une justice véritablement au service du peuple, il est impératif que les autorités compétentes, notamment le président de la transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, et le procureur de la République, Monsieur André Patrick Roponat, prennent des mesures fermes et immédiates contre ces pratiques corruptives. Il est crucial que ce réseau de criminels et leurs protecteurs au sein du système judiciaire soient démantelés.

La justice est le pilier de toute société et doit être rendue au nom du peuple gabonais, libre de l’influence de fonctionnaires véreux. Par respect des procédures, certains détails ne sont pas révélés ici, mais, en tant que citoyen responsable, il est important de surveiller l’évolution de ce dossier et de s’assurer que les actions appropriées sont prises pour que justice soit faite. Si les dysfonctionnements persistent, il pourrait être nécessaire de porter ces faits à la connaissance du public pour garantir la transparence et l’équité.

La lutte contre la corruption et pour une justice équitable est une bataille essentielle pour le développement et la stabilité du Gabon. Les autorités doivent répondre à l’appel des citoyens pour une réforme judiciaire profonde et efficace.