Les principales méthodes utilisées par le PDG et les Bongo pour programmer la destruction du Gabon
Premièrement, l’absence d’engagement politique ferme en faveur de la mise en œuvre des réformes structurelles nécessaires au positionnement stratégique dans la mondialisation, dans la sous-région et pour se départir de ses pratiques clientélistes. Toutes les politiques mises en place par les Bongos-PDG constituaient un surcoût difficile à supporter pour l’économie. Les premières années d’Ali Bongo au pouvoir n’ont été en définitive que le prélude à une croissance ruineuse des dépenses et de l’emprunt.
L’exploitation des ressources humaines et le grand remplacement
Les premières victimes de ce système sont les jeunes qui, frappés par le chômage, soumis à une concurrence internationale élevée et à un environnement qui se dégrade, sont obligés d’intégrer OLAM pour avoir des salaires de subsistance. Mais ce qu’on n’a pas anticipé, c’est le grand remplacement, à travers la promotion des étrangers à des postes stratégiques, parfois au sommet de l’État. Il faut se le dire clairement, à long terme, un remplacement de la population gabonaise se tramait, lentement, insidieusement, inexorablement, avec un seul objectif : « Si le système ne plaît pas au peuple, on change le peupl e », avec la complicité d’une partie du peuple qui, en définitive, ne pourrait plus faire face à la machine.
L’exploitation des ressources naturelles. Il ne suffit pas de remplacer un peuple, il faut aussi rendre le pays inhabitable, grand par sa superficie et une population moins dense. Pour cela, rien de plus simple. Le Gabon c’est quoi, le pétrole, le manganèse, le fer, le bois, l’or, le diamant, même si l’uranium est au repos, il faut tout exploiter. Il faut privatiser les forêts, la mer, les rendre inaccessibles. Il faut protéger certaines espèces au détriment des populations. Il faut étendre la misère même dans les villages, pour mieux acheter les consciences, retirer leur dignité, détruire leurs valeurs.
L’abrutissement du peuple
Il faut détruire l’école et l’éducation. Montrer au peuple qu’un Libanais venu par la pirogue pouvait détruire une école, le symbole de l’avenir du pays, de la transmission des valeurs patriotiques. Il fallait introduire des temples maçonniques, faire la promotion de l’homosexualité, encourager les crimes rituels à travers la promotion des commanditaires à des postes stratégiques. Il fallait laisser perdurer le grand banditisme dans le grand Libreville pour traumatiser les populations. Il fallait détruire le peu d’intégrité des Gabonais par des « promotions anales » ou « sectaires ». Abrutir le peuple, c’est aussi annihiler ses droits et ses choix dans les droits et les choix de sa communauté. C’est le manipuler par des médias créés dans l’unique dessein de manipuler et de rendre les gens idiots. Ils ont fait la promotion des programmes absurdes et élevé les charlatans et les marabouts au rang de faiseurs d’opinions.
Enfin, sacrifier la démocratie et la légalité
Un Parlement légal, mais non démocratique et vicié dans son essence, n’a pas le droit d’aller à l’encontre des orientations du PR. Depuis le début des années 1990, le peuple a été mis à l’écart par la confiscation de son droit de vote. Par le placement des députés et des sénateurs, la promulgation de lois censées maintenir au pouvoir les Bongos, le déplacement des populations pour garantir l’élection des députés choisis, l’achat des voix, le chantage et la tendance à la reconduction des députés existants. La liste est longue et le résultat est consternant. L’élite a organisé la société pour son propre bénéfice au détriment de la majorité du peuple. Et les protestations pour des droits égalitaires des populations sont le plus souvent des disputes pour le partage des ressources entre les premiers responsables des partis politiques. Chacun, en fin de compte, s’est enrichi et a enrichi sa clique. Leurs intérêts ne sont pas nos intérêts, leurs combats ne sont pas nos combats.
Voyez où nous en sommes aujourd’hui. Pour nous en sortir, il faut faire le chemin inverse, le contraire. Sauf que faire le contraire, c’est avoir le courage de blesser leurs descendants, les héritiers des propriétaires du Gabon. Ce courage est la limite du CTRI.
Pour ne pas diviser les Gabonais, il faut aller vers la libre concurrence, mettre en place des structures de promotion de l’égalité des chances, du patriotisme, de l’intégrité. Il faut conduire la transformation de l’économie, le renforcement des acquis et le relèvement des couches sociales les plus vulnérables.
Le Nzevilois
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