Pourquoi le ministre du Budget et des Comptes Publics, Charles Mba Ekome, a-t-il été baptisé le « conspué de Paris » ?

Publié le Par La rédaction d’LBVnews - Mis à jour :

L’arrivée récente à Paris en France de M. Charles Mba n’a pas été bien accueillie par les activistes restés et abandonnés au front. En effet, en quittant la France discrètement, sans en avertir ses compagnons de combat, il avait déserté le bateau, bénéficiant ainsi du soutien des imposteurs du régime déchu après des négociations opaques avec les Collégiens du bord-de-mer en 2023.

Les récents événements rapportés par les réseaux sociaux lors du voyage d’amitié du président de la République gabonaise en France montrent le ministre du Budget et des Comptes Publics hué à tue-tête par les Gabonais de la diaspora. Cet illustre personnage, muni de sa main noire, s’introduit dans les affaires publiques, déstabilisant les biens sociaux des agents de son ministère.

Il est impératif que le CTRI lève le voile sur les agissements de ce cheval de Troie avant que sa mutation spontanée ne sublimât à nouveau les nouvelles autorités, au moment où les Gabonais prônent la Restauration des Institutions depuis le 30 août 2024.

Il est aussi crucial de revenir sur les circonstances ayant mené à son extradition en France par le régime déchu d’Ali Bongo Ondimba. En 2017, Achil Obiang, paix à son âme, est sauvagement assassiné dans le regroupement de Mvomayop par un individu qui serait le cousin du ministre Charles Mba Ekome. Cet homicide, aux allures de crime rituel, prend une tournure dramatique lorsque le présumé coupable, incarcéré à la prison centrale de Libreville, cite le nom de Charles MBA EKOME comme commanditaire lors de ses auditions près le tribunal d’Oyem. Les accusations, auxquelles celui qui était durant cette période sénateur du département, se défend totalement. Pour la famille du disparu, la posture d’homme politique de Charles Mba Ekome aurait primé sur le travail de la justice.

Alors que la famille du disparu réactualise le dossier, celui qu’elle vise a déjà quitté pour son deuxième pays, la France. Après son audience avec le chef de l’État déchu, la famille d’Achil Obiang s’est indignée de voir celui qu’elle considère comme étant le principal coupable de la mort de leur fils être reçu en toute quiétude par le chef de l’État déchu. Son retour au sein de la politique nationale est remis en question, notamment du fait que son fief politique se trouve dans le canton Woleu, où le village Mvomayop est l’un des plus grands de cette circonscription.

La famille d’Achil Obiang, les associations de lutte contre les crimes rituels, les populations de Mvomayop, le peuple Gabonais souverain, qui n’ont jamais oublié cette affaire macabre restée sans suite et qui s’en souviennent comme si c’était passé hier, demandent réparation, réclament que justice soit faite au nom du peuple Gabonais, et sollicitent très respectueusement que le CTRI et le Président de la République mettent Charles Mba Ekome, plus précisément René Charles Mba Ekome, à la disposition de la justice afin qu’il puisse justifier pourquoi ses mains sont maculées du sang d’Achil Obiang. Nous croyons en un nouveau Gabon, nous avons foi en la transition, nous voulons croire en une justice non instrumentalisée par les politiques. Alors, nous voulons Charles Mba à la barre du tribunal.

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