Paul Mba Abessole dézingue Alain Claude Bilie By Nzé et son niveau bac+1

Publié le Par La rédaction d’LBVnews - Mis à jour :

Je pardonne à M. Alain-Claude Bilie-By-Nze tous ses délires. Il ne faut pas trop demander à un garçon de première année d’université. Il faut comprendre qu’il ne puisse pas avoir une vision adulte des problèmes complexes qui dépassent son niveau (Bac+1).

M. Alain-Claude Bilie-by-Nze.Qu’on me permette de m’arrêter un moment sur cet individu.

Un proverbe africain dit : « La gueule d’un canon est moins dangereuse que le bouche d’un calomniateur »

Alain-Claude Bilie-By-Nze est de la province de l’Ogooué-Ivindo, originaire du village Afoumadzo, dans le canton DZOUE. Il est neveu du village Ekowong. Je signale que, dans ce dernier village, une famille était farouchement contre moi quand j’étais missionnaire dans cette province, la famille Fabien Menye m’Oyone, parce que je dénonçais ses pratiques bwitistes qui faisaient, à cette époque-là, que les enfants se désintéressaient de l’école. Curieusement ce sont des enfants de ce village qui ont le plus bénéficié de ma politique du RPG, citons-les :

  • Sylvère Obame-Anguere : mon Directeur de Cabinet, puis Député du canton Ntang-Louli ;
  • Alain-Claude Bilie-By-Nze : mon Directeur de la Communication à la Mairie Centrale de Libreville, puis Député de Ntang-Louli et Ministre nommé sur ma proposition ;
  • André Nkoghe-Ella : Mairie Centrale de la Commune de Makokou, puis Sénateur ;
  • Emane Anguere : Maire-Adjoint du 2ème Arrondissement de la Commune de Makokou ;
  • Emile-Parfait Ndong Ngningone : Directeur de Cabinet du ministre Pierre Amoughe-Mba. L’histoire retiendra qu’ils ont tous trahi le RPG et son Président.

Je n’ai pas connu Alain-Claude Bilie-By-Nze ni sa famille plutôt de foi protestante, lors de mon séjour missionnaire dans l’Ogooué-Ivindo. Mais on a fait courir le bruit, probablement avec sa complicité, que j’étais son géniteur, ce qui, évidemment, est totalement faux. Je signale que je suis arrivé à Makokou, dans la Paroisse Notre Dame des Victoires, le 25 septembre 1969. Lui, il est né, le 16 septembre 1967. D’autres croient qu’il est parent de ma compagne Marie-Rose Melighe-me-Ngwa, ce qui est également faux.

Comment ai-je connu M. Alain-Claude Bilie-By-Nze ? J’étais Maire de Libreville lorsque le Ministre Paul Toungui, l’un des ministres en qui le Président Omar Bongo Ondimba avait le plus confiance, non pas parce qu’il était son beau-fils, mais à cause de son intelligence et de sa discrétion, vint me voir à mon bureau à la Mairie avec une lettre manuscrite du Président lui-même. Je n’en ai pas conservé une copie, parce que le Président m’avait prié de la déchirer après lecture afin d’éviter que quelqu’un d’autre n’en prît connaissance et n’en conclût que le Président avait utilisé cet énergumène contre les autorités universitaires.

J’appris, en effet, par la suite, qu’il avait fait voir de toutes les couleurs à M. Daniel Ona Ondo, alors Recteur de l’Université Omar Bongo. C’est à la suite de sa mauvaise conduite que toutes les possibilités de continuer ses études lui avaient été fermées. Son niveau actuel, à ma connaissance, est Bac+1. Dans cette lettre, le Président de la République me « priait » - c’est vraiment le terme employé par lui-même. Il s’est fait tout petit pour ce cas, à ses yeux désespéré- de l’aider à résoudre le problème Alain-Claude Bilie-By-Nze. C’était une épine dans son pied.

Naturellement j’accédai à la demande du Président de la République et je nommai Alain-Claude Bile-By-Nze chargé de la Communication. Mais des rumeurs me parvinrent assez rapidement sur son jeu d’agent double : il prenait des informations auprès de moi et les livrait au PDG et notamment à Mba-Obame. Je n’y fis pas trop attention au début, sachant que les gabonais en racontent tellement sur les autres. Je n’avais pas à avoir tellement peur non plus, n’ayant pas de secrets particuliers à garder. J’ai toujours exprimé ma pensée à qui voulait bien m’entendre.

« Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique »

Puis, devant la persistance de certains bruits d’abus de confiance, toujours les mêmes, je décidai, dans le silence de mon cœur, de l’envoyer au gouvernement à la première occasion. C’est ainsi que, quelque temps après, il y eut un remaniement ministériel. Je sautai donc sur l’occasion pour le faire nommer ministre, à son grand étonnement d’ailleurs. Je me disais que s’il était un pétard à retardement qu’Omar m’avait posé, je devais le lui renvoyer. Il fallait absolument éviter qu’il explosât dans le RPG.

 Après cette nomination, je fus étonné d’une réflexion du Président à mon adresse : « Es-tu sûr d’avoir fait un bon choix ? » Je ne répondis rien, mais je compris, à partir de ma connaissance de la dialectique téké… que mon choix n’avait pas été des plus heureux. Mais je continuai à me comporter comme si j’avais totalement confiance en M. Alain-Claude Bilie-By-Nze. J’ajoute que tout au long de son exercice, le Président n’a cessé de me dire que mon jeune ministre avait quelques problèmes avec l’argent. Je faisais la sourde oreille à ces propos qui, malheureusement, se sont avérés fondés, comme on le verra par la suite.

 Au gouvernement, M. Alain-Claude Bilie-By-Nze est devenu arrogant, insolent, irrespectueux, sans retenue comme tout enfant ayant grandi chez ses oncles maternels. Au cours de la demi-année passée à l’université en grève, son arrogance était connue de ses camarades. Il était qualifié d’anarchiste. Tout le monde se plaignait de la légèreté avec laquelle il traitait les gens, ses aînés comme ceux de sa génération.

Depuis ce temps-là, il était connu comme un amoureux de l’argent. Il n’en avait jamais assez. Il a laissé quelques traces de son défaut dans une banque BGFI et peut-être dans plusieurs magasins. 

Pour preuve : des chèques sans provision :

  • A Mme Blandine Mbadinga BGFI chèque n° 00915489 de sept millions (7 000 000) FCFA, daté du 20 février 2007 ;
  • A Mehze Meye Jihad : deux chèques : n°01229854 de quinze millions (15 000 000) et n°1229855 de dix-huit millions (18 000 000) FCFA, signés le 10 mars 2007 ;
  • Il doit toujours Cent mille (100 000) FCFA à Nnaomi Progress ;
  • Il a probablement d’autres contentieux que nous ignorons et qui vont être dévoilés en leur temps.

Je n’insiste pas. Concluons qu’à sa sortie du gouvernement, il a été condamné à trois mois d’emprisonnement ferme et à un million (1 000 000) de FCFA d’amende.
Ingratitude.

PAUL MBA-ABESSOLE

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