Corruption électorale : Révélations d’un sénateur gabonais sur les méthodes et pratiques du PDG d’Ali Bongo
Candidat aux élections législatives de 2023, nous avons commencé nos échanges avec les anciens élus pour bénéficier de leurs expériences. C’est ainsi qu’un ami sénateur nous a révélé que « Pour info, en 2018 chaque candidat PDG avait reçu de son parti une cagnotte de 45 millions au moins pour sa campagne, j’espère que le grand est lourd ».
Quelle analyse et quelles leçons tirées de ces révélations ?
Notre première réaction était que notre ami, allié du PDG, tentait de nous décourager, ce qui ne peut être que peine perdue, nous connaissant.
Passant ensuite à l’analyse de cette révélation, elle révèle plutôt les méthodes instituées par le parti au pouvoir dans un pays qu’il conduit depuis plus de 50 ans.
Selon notre interprétation, en violation des règles, de la morale et de l’éthique, le PDG utiliserait en toute illégalité les deniers, sans doute provenant des caisses de l’Etat, pour financer ses candidats, les pousserait à corrompre les électeurs et les électrices pour les faire élire.
Pour être plus clair, le sénateur ajoute que c’est « Juste pour dire qu’ils (les candidats PDG) ont les moyens de corrompre toute la chaîne du vote, achat des électeurs, des scrutateurs, des membres de la commission électorale etc. ».
On décèle ici les auteurs de l’acte délictueux, deux personnalités physiques et une personne morale, à savoir que chaque candidat du PDG serait un corrupteur, et chacun de ses électeurs un corrompu ; puis le PDG personne morale est clairement mis en cause.
On en tire sept leçons ou plus de ces pratiques.
La 1ère c’est une mise à nue des détournements de l’argent public.
La 2ème c’est la corruption généralisée.
La 3ème c’est la chosification des électeurs.
La 4ème c’est que les élections politiques organisées par le pouvoir PDG ne sont pas crédibles.
La 5ème c’est que « les élus » de ce parti sont prisonniers et assujettis à leur parti politique, ils ne sont guère des représentants du peuple.
La 6ème leçon enfin, c’est que l’assemblée nationale est une simplement chambre d’enregistrement qui est sous la botte de l’exécutif et de son parti.
C’est cette pratique du parti au pouvoir que notre chaîne en construction de 143 candidats de la société civile est déterminée à briser et à détruire pour enfin donner au Gabon, une assembléenationale crédibleet respectée, véritable représentation nationale.
L’arbitre qui est le peuple souverain doit être clairement informer des méthodes et pratiques.
Le TEXTO s’y engage et lance la campagne de sensibilisation.
À demain.
PETIT-LAMBERT OVONO
CANDIDAT DE GABON D’ABORD AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES
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