Libérez les trottoirs : Des commerçants gabonais demandent un sursis pour se conformer à l’appel de la mairesse
Les membres de l’Association des jeunes commerçants gabonais du marché de Mont-Bouët (A.J.C.G.M) ont battu le pavé ce mardi à Libreville pour attirer l’attention des autorités sur leur situation face à l’opération « Libérez les trottoirs » de la maire. Après avoir eu un premier préavis de deux mois, ils souhaitent en avoir plus pour leur permettre de se conformer à la volonté des autorités.
Après être arrivé au terme de l’échéance de 2 mois accordée par madame la mairesse de Libreville sur l’opération, ls jeunes commerçants gabonais de Mont-Bouët ont tenu à remercier madame la mairesse, Christine Mba Ndutume Mihindou, pour la mesure de préavis consentie à leur encontre.
« Nous sommes contentes car grâce à ce délai, on a pu vendre nos marchandises et nourrir nos enfants. Lorsqu’on vend on vit, c’est pour cela qu’on demande de rallonger même jusqu’à 1 an pour nous faciliter aussi la vie dans la paix », a déclaré une commerçante du marché de Mont-Bouët qui a une de plus appelé à la clémence des autorités.
« Aujourd’hui la jeunesse a compris qu’il est important d’entreprendre. Mais pour cela, il faut des mesures d’accompagnement et parfois il n’y pas de tribunes adéquates pour faire passer ce genre de message. C’est un un appel pour toutes les couches sociales qui exercent au marché, pour solliciter la stabilité et nous avons les mécanismes et les structures qu’il faut pour apporter cette stabilité au niveau du marché de Mont-Bouët", a précisé Boris Mba Ndong, président de l’association.
« Depuis 2 mois, nous exerçons dans le calme, la paix et nos activités sont stables. Nous, jeunes gabonais avons compris que nous pouvons vivre de l’entrepreneuriat grâce à la visite en 2016 du président de la République au sein du marché et nous sommes restés dans nos activités jusqu’aujourd’hui », a indiqué Esty Manfoumbi, vice-président de l’A.J.C.G.M.
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