Lebamba : Une jeune mère gabonaise enterre vivant son nouveau-né, il survit quand même !
Un nouveau-né enterré vivant ce mercredi par sa mère a été déterré de justesse le même jour par les éléments de la gendarmerie, grâce à l’alerte d’un riverain qui a suivi la scène au loin, rapportent nos confrères de l’AGP.
La jeune fille-mère d’une vingtaine années et élève au lycée Didier Roguet de Lébamba, est sa 3e tentative d’infanticide. Elle est revenue de Lébamba mercredi dernier avec son nouveau-né pour Memba, à 7 km de Mbigou. Mais nul ne présageait ce qui se dessinait. Seule, Jordany, qui a pourtant accepté de garder la grossesse jusqu’à l’accouchement, planifiait de se débarrasser du bébé innocent.
Elle a dû tromper la vigilance des parents pour enterrer vivant, dans du sable, son nourrisson derrière la maison. Comme un signe du destin, elle n’a pas pris le chemin de la brousse, ni une machette pour accomplir l’acte ignoble, mais a pris le soin d’envelopper le bébé de ses vêtements et de sachets, sans creuser profondément le trou où elle l’a enfoui.
L’acte aurait été suivi par un habitant qui a très vite alerté les gendarmes, quand dans le même temps, la génitrice était d’un calme olympien au moment où certains pensaient que l’enfant se reposait.
Le village a été assiégé par les gendarmes qui ont sommé la jeune fille-mère de les conduire au lieu d’enterrement. Le bébé a survécu grâce à une poche d’air et par la volonté de Dieu, ont indiqué les premiers témoins.
Sauvé de justesse, le bébé a été conduit dans une structure sanitaire de la ville et placé sous la garde de sa grand-mère, une fois nettoyé du sable. Le nourrisson a reçu le prénom de Moïsette, comme un féminin de Moïse, du nom de cet enfant qui a été sauvé des eaux dans la Bible. En attendant de connaître les mobiles de son agissement, Jordany est en garde à vue à Lébamba, et devra être présentée au procureur de la République dans les prochains jours.
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