Aka ! A quoi sert un Premier ministre et son gouvernement au Gabon ?

Publié le Par La rédaction d’LBVnews - Mis à jour :

Rue241 vous livre le coup de gueule plein de mordant du syndicaliste Marcel Libama après la reconfiguration du gouvernement gabonais dirigé par Rose Christiane Ossouka Raponda.

Il ne sert à rien de changer de Premier Ministre et de Gouvernement tant que le système BONGO /PDG ne s’intéresse qu’à la conservation du pouvoir. Là où il faut exaspérer de ce système, c’est quand les hommes forts de ce système contribuent à réduire les opportunités de mobilisation des ressources pour financer le développement.

Comme la si bien montré, la gestion scandaleuse et opaque de la crise du covid-19 pointée du doigt par le FMI et le COPIL CITOYEN.

Les interventions de l’entourage du chefs de l’État continuent surtout dans le cadre des contrats de gré à gré d’interférer dans le traitement des dossiers par l’administration publique soit pour obtenir des marchés, des faveurs, soit pour permettre à un protégé (bras cassé , militant, parent, amis, allié, flateur... ) de bénéficier d’un service ou d’une promotion auquel il n’a pas droit ou simplement, simplement d’en bénéficier sans payer le prix.

Et ses pratiques-là devenues naturelles dans ce système, le gouvernement Ossouka comme ceux de ses prédécesseurs n’a pas réussi et ne réussira pas à les réduire.
Tout semble indiqué qu’au Gabon un premier ministre n’a pas les moyens politiques pour venir à bout de la mal gouvernance.

Les intérêts particuliers des tenants du système sont au-dessus de sa volonté et de ses pouvoirs.

L’un des principaux problèmes de gouvernance au Gabon est la complaisance inexpliquée et inexplicable, si ce n’est la complicité des gouvernants dans des pratiques frauduleuses qui font perdre d’énormes ressources à l’Etat et ternissent l’image du Gabon.

Le même gouvernement qui parlent du plan de relance d’accélération de l’économie, de la lutte contre la corruption et le chômage des jeunes et bien d’autres slogans se livre à des générosités suspectes comme avec le PDG pour l’organisation de son anniversaire.

Les faits sont pourtant chaque jour dénoncés par les journalistes, les syndicats, les entrepreneurs, les leaders politiques et de la société civile parfois même de l’administration elle-même mais rien n’y fait.

En tout cas, c’est désormais naturel : la mal gouvernance a atteint des proportions inquiétantes au Gabon et met en mal l’avenir de ce beau pays.

ICI TOUT VA BIEN CIRCULEZ !

Marcel Libama

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