L’OM s’enlise : deux défaites consécutives malgré un Aubameyang toujours combatif
La saison prend une tournure inquiétante pour l’Olympique de Marseille. Le club phocéen, emmené par Pierre-Emerick Aubameyang, a concédé deux défaites de rang, dont la dernière face au RC Lens (1-2) ce 25 octobre, lors de la neuvième journée de Ligue 1. Une série noire qui relance les interrogations autour du projet de jeu de Roberto De Zerbi.
Une double désillusion en une semaine
Rien ne va plus du côté de la Commanderie. Battu à domicile par le Sporting Lisbonne (1-2) en Ligue des champions le 22 octobre, l’OM a de nouveau chuté trois jours plus tard face aux Lensois sur le même score. C’est la première fois depuis le début de la saison que les Marseillais alignent deux défaites consécutives, toutes compétitions confondues. Ces revers fragilisent un collectif en perte de repères, notamment sur le plan défensif, où les erreurs individuelles se multiplient.
Âgé de 36 ans, Pierre-Emerick Aubameyang reste pourtant l’un des rares motifs de satisfaction. L’international gabonais, buteur régulier depuis le début de la saison, n’a cependant pas pu empêcher la déroute de son équipe. Présent lors des deux défaites récentes, il s’est heurté à des défenses bien regroupées et à un manque de soutien offensif. Malgré tout, son engagement et sa détermination continuent d’impressionner. « Aubameyang montre l’exemple, mais il ne peut pas tout faire seul », glisse un observateur proche du club.
Un OM sous pression avant Angers
Pour Roberto De Zerbi, le constat est alarmant : l’équipe manque d’équilibre et de constance. Le technicien italien devra trouver des solutions rapidement pour relancer une machine grippée, sous peine de voir la crise s’installer durablement. Ce mercredi, Marseille tentera de se relancer face à Angers SCO, le club du défenseur gabonais Jacques Ekomié, à l’occasion de la 10ᵉ journée de Ligue 1. Une victoire est impérative pour ne pas plonger davantage dans le doute.
L’heure est donc à la réaction pour les Olympiens, qui devront prouver que ces deux revers ne sont qu’un accident de parcours — et non le début d’une spirale négative.

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