Koulamoutou : Une gamine de 15 ans menottée et violée toute une nuit par un policier gabonais

Publié le Par La rédaction d’LBVnews - Mis à jour :

Abari Oriol, policier en poste au commissariat de Koulamoutou, pourrait avoir des bricoles avec la justice, rapportent nos confrères du Mbandja ce vendredi. L’homme, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 juin, est tombé à bras raccourcis sur une gamine de 18 ans. Après l’avoir enlevée dans la rue, il l’a conduite à son domicile, menottes aux poignets, pour abuser d’elle toute une nuit sans préservatif…

Plus rien ne va dans la ville de Koulamoutou (capitale de l’Ogooué-Lolo) et ville natale du PDG. Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 du mois en cours, une adolescente âgée de 15 ans, de nationalité gabonaise et native de Koulamoutou, se faisait interpeller par le sous-brigadier Abari Auriol et son collègue, en plein centre-ville, au niveau du quartier Plein-Air.

L’agent Abari lui fait tout de suite passer un petit interrogatoire de routine, cherchant à savoir d’où revenait la gamine. Elle lui a répondu qu’elle revenait accompagner ses camarades au quartier Bakelé. Contre toute attente, la jeune fille, malgré ses explications, est surprise d’être violemment frappée par ce policier.

Intimidée par cette violence, la gamine est tout de suite menottée. Le bourreau conduit tout simplement sa proie à son domicile, dans les appartements de feu Massima, où il l’a déshabillée de force avant de passer à l’acte sans préservatif. Joyeux d’avoir assouvi sa libido, il prend tranquillement sa douche avant d’aller prendre l’air, séquestrant sa victime à son domicile pendant toute une nuit menottée.

Quelle cruauté ! Comme habité par le diable, aux environs de 22 heures 30, il se transforme en braqueur. Sous la menace d’un couteau, deux garçons, dont l’un se nommerait Rosly Ivan, sont dépossédés de leur argent. Et au petit matin, le flic voyou regagne tranquillement son domicile avec son petit butin et abuse une nouvelle fois de sa proie nuptiale menottée, toujours sans se protéger.

Plusieurs questions méritent d’être posées. Comment un policier peut-il poser des actes délictueux aussi graves sans en être inquiété ? Le domicile d’un policier fait-il maintenant partie des locaux de la police où, après interpellation d’une compatriote et un petit interrogatoire dans la rue, la « prévenue » fait l’objet d’une séquestration nuptiale ? Peut-il expliquer le fait de traumatiser sexuellement une mineure sans se protéger ? Ou bien connaissait-il son statut sérologique le déclarant positif et qu’il voudrait distribuer sa maladie aux mineures en guise de vengeance ?

Cela étant, dans l’après-midi du dimanche, se rendant compte qu’il n’avait pas la clé des menottes, il fait recours à son collègue. Aux environs de 17h, il arrive chez lui avec ce dernier qu’il appelle brigadier et dont lui seul connaît l’identité. La gamine est enfin sortie de son calvaire.

Les faits dénoncés par cette dernière laissent entrevoir que la justice de notre pays est au sol. En effet, on ne comprend pas que le parquet soit laxiste sur ce dossier. Tout comme la hiérarchie policière. L’intéressé, avons-nous appris, est gardé à vue dans les geôles du commissariat. Les autorités judiciaires attendent l’ordre de poursuites de la part du commandement en chef des forces de police.

Ce qui est surprenant, car nous sommes ici devant un cas de flagrant délit. Un ex-béret rouge révoqué a laissé entendre que plusieurs plaintes contre lui sont déposées et classées au parquet de Koulamoutou. C’est dire… Au regard de son laxisme et de son indifférence, le commandement en chef de la police n’encourage-t-il pas ces actes ?

On rappelle qu’il y a un peu plus de deux ans, ce policier avait publiquement brûlé le drapeau national en présence des populations. Mais, contre toute attente, il est toujours en fonction, de plus dans la même unité sans qu’une sanction ne soit prise. Affaire à suivre !

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