L’urgence d’un retour à l’ordre constitutionnel au Gabon

Publié le Par La rédaction d’LBVnews - Mis à jour :

Tous les anciens présidents de la république gabonaise, ont en leur temps respectif jeté les bases des valeurs cardinales de l’unité nationale que sont la paix, l’unité, la cohésion sociale et des libertés fondamentales, socle de notre démocratie et surtout des valeurs fondamentales de la République Gabonaise.

Les normes juridiques qui composent le droit constitutionnel forment un ensemble cohérent et hiérarchisé, un ordre que l’on peut qualifier de « constitutionnel » dès lors que la Constitution, qui y occupe le rang suprême, réunit ces règles en un système dont elle détermine la structure et l’organisation.

Aujourd’hui, le président du comité de transition et de la restauration des institutions et ses équipes, doivent impérativement travailler d’arrache-pied avec toutes les forces vives de la nation, sans distinction aucune pour consolider ces acquis sociaux indélébiles et naturellement indispensables à notre vive ensemble.

En effet, les autorités actuelles de la transition au Gabon, en tête desquelles le Général de Brigade Clotaire Brice Oligui Nguema devront pendant ses deux ans de période exceptionnelle, veiller de manière permanente à ce que notre pays demeure un État de droit. C’est l’une des premières conditions essentielles pour conforter notre jeune démocratie. Nous devons tous ensemble, continuer à garantir et renforcer le pluralisme politique, les libertés d’opinions, d’expressions, d’associations et d’entreprises par le biais de nos institutions républicaines fortes et compétentes qui existent. Dans cette perspective, l’opposition devrait avoir un statut tenant compte des exigences de la démocratie. De même que le 6 septembre 2023, en collaboration avec la communauté économique des états de l’afrique Centrale (CEEAC), le nouveau pouvoir issu du putsch militaire au Gabon avait accepté le principe de l’élaboration conjointe d’une « feuille de route pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel ».

Le CTRI doit véritablement se concentrer sur la restauration des institutions du pays, l’organisation de l’élection présidentielle fixée en Août 2025 et continuer à soutenir le développement des médias, des entrepreneurs, des opérateurs économiques, des personnes vulnérables, des commerçants (es) et encourager les initiatives des partis politiques et de la société civile. C’est de toute cette synergie collective, ce travail en commun que sortira le développement harmonieux du Gabon rénové, unis, fort et prospère auquel nous aspirons tous.

Mais au regard des multiples dérives à répétition, observées ça et là dans la gestion de la chose publique sur le plan économique et social, puis des énormes carences dans la gouvernance actuelle du pays, avec des recommandations du dialogue national inclusif falsifiées et aujourd’hui l’éviction pure et simple du DGBFIP et du commandant en chef en second de la GR, pour des malversations financières et diverses raisons, faudrait-il continuer cette transition en l’état où organiser dans les plus brefs délais une élection présidentielle, afin que la souveraineté du peuple gabonais s’exprime librement !? L’avenir nous le dira.

MINTSA ANGO Verdaly
Acteur Politique

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